lundi 30 mars 2009

Prochaine rencontre de la Coalition réduction des méfaits

Prochaine rencontre de la Coalition réduction des méfaits
Jeudi le 16 avril 2009 à 9h30
Endroit: Méta d'Âme, 1710 Beaudry
Plus de détails à venir

Prière de confirmer votre présence au info@coalitionrdm.org.

jeudi 26 mars 2009

COMMENTAIRE: Scientific evidence mounts contradicting Conservatives' efforts against harm reduction

[source: Straight.com Vancouver's Online Source]

By M.J. Milloy and Evan Wood

In the wake of the release of a scathing report from international experts declaring their efforts to create a “drug free world” a failure, diplomats from 53 countries including Canada gathered in Vienna, Austria last weekend to plan the next campaign in the so-called war on drugs.

Officially assembled to review the United Nation’s progress towards its 1998 goal of a drug-free world within a decade, the envoys to the Commission on Narcotic Drugs were faced with inconvenient truths in the form of expert data showing that illicit drugs—including cocaine, heroin, and cannabis—are now cheaper and no harder to get despite the untold trillions of dollars spent on drug prohibition and demand reduction.

Spurred by increasing calls from AIDS and human rights groups and public health professionals, a group of 26 countries at the Vienna meeting split with official doctrine and demanded prohibitionist policies be bolstered by harm reduction, a public-health approach that prioritizes pragmatic interventions to reduce the likelihood of drug-related harms such as overdose or infection with HIV.

The efforts of the 26 countries—mostly from Europe and Latin America—to include explicit support for harm reduction in the final declaration were defeated by a group led by the United States, Russia, and Cuba. (Canada’s statement to the Vienna assembly called for, among other things, more drug treatment for young offenders and school-based programs to reduce drug consumption.)

The position of Canada’s diplomats is another result of Prime Minister Stephen Harper’s new anti-drugs policy, which is stripped of all mention of harm reduction, including needle exchange programs and medically-supervised injection facilities (SIFs), such as Vancouver’s Insite. Unfortunately, this stance is not only increasingly out of step with world opinion but, most importantly, inconsistent with the best available medical evidence on the interventions needed to address the global HIV/AIDS pandemic.

Once driven primarily by new cases resulting from sexual contact, the continued growth of the pandemic is now increasingly caused by the sharing of HIV-contaminated needles by individuals who use injection drugs. According to the United Nations Joint Programme on HIV/AIDS, one out of every three new cases outside of sub-Saharan Africa is the result of the use of HIV-contaminated needles. In some of the world’s fastest-spreading and least-controlled outbreaks, such as Eastern Europe and Russia, more than 80 percent of new HIV cases are among injection drug users...(suite)

M.J. Milloy is a research coordinator for the Urban Health Research Initiative at the British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS and a doctoral student in the School of Population and Public Health at the University of British Columbia.

Evan Wood is an epidemiologist at the British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS.

mardi 24 mars 2009

OPINION : Le silence sur la réduction des risques n’est pas acceptable

[source: Association genevoise de réduction des risques liés aux drogues]

En 1998, l’Assemblée générale des Nations Unies a tenu une session spéciale sur le problème mondial de la drogue. A cette époque, le lien entre drogues et VIH était peu débattu. Aujourd’hui, on estime à 16 millions le nombre de consommateurs de drogues injectables dans le monde, dont 3 millions sont séropositifs. Tout débat portant sur les drogues ne peut ignorer les besoins et les droits humains de ces personnes.

Au fil des années, le problème du VIH chez les consommateurs de drogues (en particulier les consommateurs de drogues injectables) s’est accentué. Cependant, les actions menées à l’échelle mondiale ne se sont pas appuyées sur des preuves scientifiques et la réduction des risques a été largement ignorée.

Les programmes de réduction des risques incluent l’accès à du matériel d’injection stérile, à des traitements de substitution des opioïdes, à des préservatifs, à des traitements des IST, à une information sur la transmission du VIH par voie sexuelle et à des activités de proximité s’appuyant sur les communautés. Ce sont les moyens qui permettent de réduire le plus efficacement les comportements à risque en matière d’exposition au VIH. Ils évitent la transmission non seulement du VIH, mais également du virus de l’hépatite C et des autres virus véhiculés par le sang.

Les pays ont trop souvent adopté une approche unidimensionnelle basée sur la réduction de la demande ou de l’offre. Or, le mot « uniquement » n’a pas sa place dans les programmes de prévention, de traitement et de prise en charge médico-sociale du VIH. Il est également prouvé que les programmes axés « uniquement » sur un aspect du problème de la consommation de drogues ne produisent pas de bons résultats.

Les pays qui ont adopté une approche globale de la question du VIH et de la consommation de drogues ont enregistré un ralentissement, voire une diminution, de la propagation du VIH chez les consommateurs de drogues injectables. Parmi ces pays figurent l’Australie, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Espagne et le Brésil ; cela concerne également certaines grandes villes du Bangladesh, de la Fédération de Russie et d’Ukraine. Depuis quelques années, des pays comme l’Indonésie ou la Chine développent l’accès aux programmes de réduction des risques pour les consommateurs de drogues injectables.

Aucune conséquence négative imprévue, telle une augmentation de l’initiation aux drogues injectables ou de la durée et de la fréquence de la consommation de telles drogues, n’a été mise en évidence. Au contraire, les pays ayant adopté cette approche de la prévention du VIH fondée sur la santé publique auprès des consommateurs de drogues injectables enregistrent souvent les meilleurs résultats dans l’inversion du cours de l’épidémie.

Les effets largement bénéfiques des programmes de réduction des risques contrastent avec l’impact limité des approches uniquement répressives sur la réduction de la consommation de drogues et des crimes liés à cette consommation. En outre, ces approches vont souvent de pair avec de graves atteintes aux droits de l’homme et des résultats médiocres sur le plan sanitaire pour les consommateurs de drogues. Parmi ces violations des droits de l’homme figurent des arrestations arbitraires, des détentions prolongées, un fichage obligatoire des consommateurs, ainsi qu’un usage injustifié de la force et un harcèlement par les officiers de police. La possession et la distribution d’aiguilles et de seringues stériles constituent parfois une infraction aux lois sur les drogues et il arrive que les substituts des opioïdes soient classés parmi les substances illicites, alors que la méthadone et la buprénorphine figurent toutes deux dans la liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS.

Ces mesures renforcent la stigmatisation des consommateurs de drogues injectables, dissuadent ces personnes de se tourner vers certains services (notamment pour des traitements de la dépendance ou du VIH) et peuvent engendrer des hésitations de la part des professionnels de la santé et du secteur social à proposer des services aux consommateurs de drogues. En revanche, lorsque les actions de répression et de santé publique vont de pair, les effets sont très positifs, à l’image des résultats obtenus en Grande Bretagne et en Australie, où la brigade des stupéfiants centre son travail sur la lutte contre le crime tout en dirigeant les consommateurs de drogues vers les services de santé et les services sociaux. Le temps est venu de collaborer et non pas de travailler les uns contre les autres.

Avoir accès à des aiguilles stériles ou à des traitements de substitution ne devrait pas être considéré comme un délit. Le problème de la drogue touche le monde entier et ne peut pas être résolu de manière isolée. Il est urgent que les organisations travaillant sur la lutte contre la drogue et sur le sida joignent leurs efforts. Grâce à cette collaboration, le monde aura plus de chances d’adopter des solutions susceptibles de sauver des vies.

Les pays dans lesquels on trouve le plus de consommateurs de drogues injectables séropositifs se situent en Europe orientale, en Asie de l’Est et du Sud-Est, ainsi qu’en Amérique latine. Dans ces régions, on estime à 40% la prévalence du VIH dans certaines populations. De nouvelles épidémies liées à l’injection de drogues sont également en train d’apparaître en Afrique subsaharienne. Dès qu’une personne est contaminée par le VIH dans une population de consommateurs de drogues injectables, le virus peut se propager très rapidement. Des prévalences du VIH passant de 5% à 50% ont été observées parmi des consommateurs de drogues injectables dans certains environnements ; le VIH peut en outre être transmis par ces personnes à leurs partenaires sexuels ou à d’autres populations plus exposées au risque de contamination.

lundi 23 mars 2009

Plus de 500 000 seringues usagées rapportées à la Ville d’Ottawa en 2008

[source: cyberpresse.ca]

La Ville d’Ottawa a récupéré l’an dernier plus d’un demi-million de seringues usagées ayant été distribuées aux toxicomanes.

Selon un rapport du médecin chef de Santé publique Ottawa, le Dr Isra Levy, 507 692 seringues souillées, ayant servi à la consommation de drogues dures, ont été retournées en 2008 à la Ville de différentes façons.


La grande majorité de ces seringues ont été retournées par les toxicomanes, dont 229 000 d’entre elles qui ont été déposées dans les 18 boîtes disposées pour cet usage à certains endroits dans la ville et 273 415 autres ayant été retournées par les toxicomanes dans les centres d’échanges de seringues.

Quelque 3350 autres seringues abandonnées dans les parcs et sur la rue ont été amassées par des employés municipaux déployés à cette fin. D’autres services municipaux ont permis de récupérer 1270 seringues usagées et une ligne d’urgence mise à la disposition des résidants trouvant des seringues abandonnées a permis d’en retracer 247 autres.

Prévention

Selon le conseiller municipal Georges Bédard, représentant le quartier Rideau-Vanier au centre-ville, où une part importante des problèmes liés à la toxicomanie sont présents, estime que ces récentes données témoignent une fois de plus de l’importance d’avoir un centre de traitement à Ottawa.

L’élu déplore que, selon lui, le financement pour combattre ce fléau soit octroyé à l’application de la loi contre les toxicomanes plutôt qu’à la prévention de la consommation des drogues.

« Les efforts devraient être concentrés sur la prévention et sur les traitements, plutôt que sur le renforcement des règlements par la police, car ça devient évident qu’on ne peut arrêter tous les consommateurs de drogues », ajoute-t-il.

Centre d’injection ?

Le conseiller Bédard s’oppose cependant à la construction potentielle d’un centre d’injection supervisée de drogues au centre-ville d’Ottawa pouvant réduire considérablement le nombre de personnes qui se piquent en pleine rue. On retrouve un seul centre de ce type au pays qui est situé à Vancouver, en Colombie-Britannique.

«L’impact d’un tel centre serait trop énorme sur la communauté comme on l’a constaté avec la distribution des pipes à craque, constate-t-il. On envoie un message portant à confusion en disant aux gens de se procurer des drogues illégales et de s’injecter en toute légalité dans un endroit que nous mettons à leur disposition. On doit plutôt, je crois, miser sur des centres de traitement.»

mercredi 18 mars 2009

Blitz de signatures pour la pétition en faveur des services d'injection supervisée

Voici les détails du blitz de signatures pour la pétition se tenant jeudi le 19 mars.
Venez en grand nombre !

Station Berri-UQAM sortie Carré Berri
11h30 à 13h00 Accueil Bonneau et RAPSIM

Station Berri-UQAM sortie St-Denis
15h30 à 17h30 ADDICQ

Station Sherbrooke

Station Mont-Royal
9h30 à 11h30 AITQ
11h30 à 13h00 Plein Milieu 

Station Papineau

Station Beaudry
11h30 à 13h00 Spectre de rue 

Station Joliette
11h30 à 13h00 Dopamine
15h30 à 17h30 Dopamine et GRIP Montréal

Station Pie IX 
11h30 à 13h00 Dopamine
15h30 à 17h30 Dopamine

Station Place des Arts-sortie Président Kennedy
12h00 à 13h30  Sidalys

Station Laurier 
15h30 à 17h30 Ketch Café

jeudi 12 mars 2009

Émission spéciale sur InSite

Un reportage sur InSite sera diffusé ce vendredi à l'émission Fifth Estate à 21h sur les ondes de CBC.
[Message du groupe Facebook «Friends of InSite»]
Coming up on CBC's The Fifth Estate: Friday, March 13, 2009 at 9 p.m.
STAYING ALIVE
The federal government wants it shut down. The people who use it and who work there say it is saving lives. It is Insite, provincially-funded, and the first and only supervised injection site in North America where addicts can bring their drug of choice and, with the clean needles provided, can inject themselves. Insite's clients are some of the most desperate who live on Vancouver's downtown east side. Now, for the first time, cameras have been allowed inside the facility for an exclusive look at the place and the people. Follow Hana Gartner inside and make up your own mind about whether Insite is, as one federal politician has said, an "abomination", or whether there should be more of them in this country.

mardi 3 mars 2009

Date de remise pour la pétition: 3 avril 2009

La reprise des travaux à l'Assemblée Nationale est prévue pour le 10 mars prochain. Néanmoins, il est encore temps de recueillir des appuis au sujet des services d'injection supervisés. La date butoir pour acheminer vos appui est dorénavant le 3 avril 2009. Plus de détails sont à venir concernant l'organisation d'un blitz de signatures le 19 mars prochain.

La pétition est disponible ici (appui général).
Des documents pour les appuis d'organismes et pour les personnalités sont aussi disponibles.

Voici des suggestions de lecture sur le sujet (documents préparés par l'AITQ) :
Questions et réponses au sujet des services d'injection supervisée
Autres documents sur les lieux d'injection supervisés.

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PÉTITION
POUR DES SERVICES D’INJECTION SOUS SUPERVISION MÉDICALE
CONSIDÉRANT QUE la population utilisatrice de drogues par injection est durement touchée par les épidémies du VIH/Sida, de l’hépatite C et par d’autres problèmes de santé importants qui en découlent ;
CONSIDÉRANT QUE les services d’injection sous supervision médicale constituent un service de santé qui s’inscrit dans un continuum de soins s’adressant à la population utilisatrice de drogues par injection ;
CONSIDÉRANT QUE ce service est déjà inscrit dans le programme national de santé publique du Québec ;
CONSIDÉRANT QUE de grandes institutions médicales comme l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Association Médicale Canadienne recommandent l’implantation de ce type de service ;
CONSIDÉRANT QUE selon une étude de l’Institut Nationale de Santé Publique du Québec, la population est majoritairement en appui à de tels services lorsqu’on lui explique que cela peut diminuer le nombre de surdose, la propagation de virus comme le VIH et l’hépatite C ainsi que les seringues à la traîne ;
CONSIDÉRANT QUE cet enjeu en est un de santé publique et non de moralité.

Nous demandons à l’Assemblée Nationale de soutenir la mise en place d’un service d’injection sous supervision médicale.

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Prochaine rencontre de la Coalition Réduction des méfaits
Mardi le 17 mars 2009 à 10h
Endroit: Méta d'Âme, 1710 Beaudry

Prière de confirmer votre présence au info@coalitionrdm.org.