mardi 30 septembre 2008

Invitation à tous: dimanche 5 octobre manifestation pré-élections // mercredi 8 octobre blitz de récupération de seringues à la traîne




APPEL À LA MOBILISATION DANS LE CADRE DES ÉLECTIONS FÉDÉRALES
Défendons nos droits, résistons aux idées conservatrices !
Dimanche le 5 octobre

Centre-ville de Montréal au Square Dorchester (René-Lévesque / Peel) à 12h30

Mobilisons-nous pour : les droits sociaux et les droits des femmes, l'environnement, la paix, la culture, la démocratie, la justice sociale, l’assurance-emploi, les droits des travailleurs et travailleuses, etc.

À une semaine des élections du 14 octobre, la population est invitée en très
grand nombre à démontrer que ces questions sont cruciales et lui tiennent à cœur !

Parlez-en autour de vous !

Plus de détails vous seront envoyés très bientôt !

Une invitation, entre autres, de : Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Collectif Échec à la guerre, Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, Conseil national des chômeurs et chômeuses, Conseil régional FTQ Montréal métropolitain, D’Abord Solidaires, Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), L’R des centres de femmes du Québec, Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de la Montérégie (TROC-M), Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB).

Pour plus d’informations, veuillez contacter le 514.522.1010 ou le 450.347.4110.

Nous encourageons les initiatives de ce genre partout au Québec !


* * * * * * * * 

Bonjour, 

Vous êtes toutes et tous invités au BLITZ de récupération de seringues Montréalais organisé par la Coalition de Réduction des méfaits, CACTUS Montréal, Dopamine, Plein Milieu et Spectre de Rue.

Cet évènement aura lieu le mercredi 8 octobre :

-       à partir de 9 h 30 à DOPAMINE au 1473 rue Bennet dans Hochelaga-Maisonneuve

-       à partir de 13 h à Plein Milieu (4677 St denis), CACTUS Montréal (1300 rue Sanguinet), Spectre de Rue (1280 rue Ontario)


Venez en grand nombre !

Merci de faire circuler l’information, de l’afficher dans votre organisme et si possible de confirmer votre présence auprès de info@coalitionrdm.org.

jeudi 25 septembre 2008

Avis de convocation à l’assemblée générale annuelle de Plein Milieu

Madame, Monsieur,

Les membres du conseil d’administration et l’équipe de Plein Milieu vous invitent à l’assemblée générale annuelle qui se tiendra le lundi 29 septembre 2009 à 17h30 dans les locaux de l’organisme situés au 4677 St-Denis.

Nous vous convions à une assemblée vivante et éclairante sur les enjeux qui ont interpellé l’organisme tout au long de l’année 2007-2008.

Il nous fera plaisir de vous recevoir et d’échanger avec vous sur les différentes facettes de l’organisme.

 Les documents suivants seront disponibles sur place :

·                    le rapport d’activités 2007-2008

·                    les états financiers vérifiés au 31 mars 2008

Veuillez s’il-vous-plaît nous confirmer votre présence avant le  24 septembre 2008 par téléphone  au 514.524.3661 ou par courriel à : tdr@pleinmilieu.qc.ca .

En espérant vous rencontrer lors de cette occasion.

Sandhia Vadlamudy
Directrice générale

mardi 23 septembre 2008

Site d'injection supervisée: le Parti Conservateur vivement critiqué [source SRC.ca]

Le président de la Société internationale sur le sida et directeur du Centre d'excellence VIH/SIDA de la Colombie-Britannique, Julio Montaner, n'est pas tendre à l'endroit du gouvernement de Stephen Harper.

À l'occasion des célébrations entourant le 5e anniversaire de la fondation du site d'injection supervisée Insite, située dans le quartier Downtown Eastside, M. Montaner a accusé le gouvernement conservateur de génocide.

Le directeur du Centre d'excellence VIH/SIDA a affirmé que le gouvernement conservateur souhaitait voir disparaître les toxicomanes aux prises avec des problèmes de drogue. Il a affirmé que le gouvernement conservateur faisait tout pour obtenir la fermeture du centre Insite.

M. Montaner a tenu à ajouter que les conservateurs devraient encourager la création de plusieurs autres centres d'injection supervisée au pays.

Une décision contestée

Le gouvernement fédéral conteste depuis plusieurs mois une décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. En mai 2008, celle-ci avait déterminé qu'une fermeture éventuelle du centre d'injection supervisée Insite serait inconstitutionnelle.

Le centre d'injection supervisée Insite, de Vancouver

Photo: La Presse Canadienne /Jonathan Hayward

Le centre d'injection supervisée Insite, à Vancouver (archives)

Le juge Ian Pitfield avait alors prolongé d'un an l'exemption à la loi fédérale réglementant certaines drogues et autres substances, qui permet à la piquerie du quartier Downtown Eastside d'aider les toxicomanes.

Les défenseurs des centres d'injection supervisée affirment que des études scientifiques démontrent que les sites d'injection réduisent les risques de mort par surdose.

Ils soutiennent également que les piqueries supervisées permettent aux toxicomanes de se débarrasser plus facilement de leur dépendance aux drogues dures.


Site de la nouvelle

jeudi 18 septembre 2008

Santé publique: Plus de 240 seringues ramassées au parc Émilie-Gamelin [source: Quotidien gratuit 24 heures]

Prochain BLITZ de ramassage de seringues à la traîne le 8 octobre
Dopamine, Plein Milieu, Spectre de Rue et CACTUS Montréal réaliseront un BLITZ dans Hochelaga-Maisonneuve, le Plateau-Mont-Royal, Ville-Marie Est et Ouest.


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Trois semaines après l’annonce du ministre de la Santé, Yves Bolduc, de renoncer aux sites d’injection supervisée, l’organisme Spectre de rue a ramassé plus de 240 seringues souillées
au parc Émilie-Gamelin. Selon l’organisme, les besoins dans ce domaine restent criants. Pourtant, le ministre de la Santé a confirmé qu’il n’irait pas de l’avant avec les sites d’injection en août dernier, ce qui a déchaîné la colère du milieu médical et politique. M. Bolduc avance que les preuves sur l’efficacité de tels sites ne sont pas concluantes.

L’organisme a procédé mercredi au ramassage exhaustif de seringues souillées dans l’arrondissement Ville-Marie, un mandat confié par la Ville de Montréal. Ce secteur bien connu des utilisateurs de drogue demeure tristement célèbre en tant que lieu privilégié des toxicomanes.

Selon la travailleuse de rue Sophie Auger, cette activité permet de limiter la propagation des MTS, du VIH/Sida et des diverses formes d'hépatites auprès des personnes itinérantes ou marginalisées. Nombreux sont les utilisateurs de drogue qui s’injectent avec la première seringue venue, une pratique fréquente chez plusieurs d’entre eux.

«Les travailleurs de milieu ramassent presque quotidiennement des seringues à la demande des résidants ou des commerçants du quartier», a expliqué Mme Auger, qui précise que ce service est offert gratuitement.

Spectre de rue procède non seulement à la cueillette de seringues, mais aussi à la sensibilisation et à l’éducation de la population aux réalités de utilisateurs de drogue pour favoriser leur cohabitation. L’organisme apporte du soutien aux personnes itinérantes ou marginalisées en vue de favoriser leur intégration sociale.

(Site de la nouvelle)

« Je vote pour la science »: même lorsqu'il s'agit de prendre des décisions concernant les personne « marginales » de notre société.


source: Centre de recherche en droit public: Christine Vézina


Lors de la 17e Conférence mondiale sur le VIH/sida qui s’est déroulée à Mexico du 3 au 8 août 2008, le ministre fédéral de la santé a clairement fait connaître sa position et celle de son gouvernement en défaveur des sites d’injection supervisée, tel le site Insite qui existe à Vancouver depuis 2003.


Puisqu’au Québec, le sous-ministre adjoint en santé publique avait émis un communiqué de presse au début de l’été dans lequel il traitait de l’ouverture prochaine d’un site d’injection supervisée à Montréal, il était possible de croire que le partage des compétences allait laisser place à des politiques de santé à géométrie variable en fonction des paliers gouvernementaux. Or, pour l’instant, il n’en est rien puisqu’on observe un alignement du ministre de la santé québécois sur la position de son homologue fédéral.


Selon les opposants à ces prises de position fédérale et provinciale, à savoir, principalement, la communauté médicale et le mouvement communautaire, il existe une abondante littérature scientifique tendant à démontrer les effets positifs des sites d’injection supervisée en termes de santé publique. Selon le Réseau juridique canadien sur le VIH/sida, et à la lumière des conclusions de la 17e Conférence mondiale sur le VIH/sida, ce type de pratique contribue à assurer le respect, la protection et la promotion du droit à la santé des personnes utilisatrices de drogue injectable et tend à réduire la transmission du VIH.


Nous sommes spectateurs ici d’un combat internormatif dont les implications sont majeures en termes de santé publique. Les ordres normatifs politiques et étatiques aux niveaux provincial et fédéral d’une part et les ordres normatif médical, communautaire, scientifique, ainsi que celui constitué par la communauté épistémique active en matière de lutte contre le VIH au niveau international, d’autre part, se confrontent et s’opposent.


La norme du droit à la santé destinée à assurer un accès aux soins et services de prévention pour tous, et particulièrement pour les personnes dites « vulnérables » au VIH/sida, telle qu’elle est définie par l’ordre juridique international pourra-t-elle percer l’ordre national et exercer une influence quelconque sur l’issue du combat internormatif ? Quel « passeur » aura suffisamment de pouvoir et d’influence pour lui assurer un passage ?


Cela reste à suivre, évidemment. D’ici là, il reste à souhaiter que les personnes vulnérables au VIH et marginalisées ne deviennent les victimes de ces joutes internormatives.


mardi 16 septembre 2008

Défendons nos droits, résistons aux idées conservatrices !

Bonjour aux organismes communautaires montréalais !

Le RIOCM vous relaie aujourd'hui cet appel à la mobilisation dans le cadre des élections fédérales lancé par de nombreux mouvements sociaux.

Les préoccupations ne manquent pas sur les enjeux sociaux, les droits des femmes et l'environnement, pour ne nommer que ceux-ci.

Demeurez vigilantEs car nous vous donnerons plus de détails sous peu ou communiquez avec les organisateurs de l'action (coordonnées ci-bas).

Solidairement,

Sébastien Rivard
Coordonnateur du RIOCM
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APPEL À LA MOBILISATION DANS LE CADRE DES ÉLECTIONS FÉDÉRALES
Défendons nos droits, résistons aux idées conservatrices !
Dimanche le 5 octobre

Centre-ville de Montréal (lieu de rassemblement à confirmer)

Mobilisons-nous pour : les droits sociaux et les droits des femmes, l'environnement, la paix, la culture, la démocratie, la justice sociale, l’assurance-emploi, les droits des travailleurs et travailleuses, etc.

À une semaine des élections du 14 octobre, la population est invitée en très
grand nombre à démontrer que ces questions sont cruciales et lui tiennent à cœur !

Parlez-en autour de vous !

Plus de détails vous seront envoyés très bientôt !

Une invitation, entre autres, de : Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Collectif Échec à la guerre, Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, Conseil national des chômeurs et chômeuses, Conseil régional FTQ Montréal métropolitain, D’Abord Solidaires, Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), L’R des centres de femmes du Québec, Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de la Montérégie (TROC-M), Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB).

Pour plus d’informations, veuillez contacter le 514.522.1010 ou le 450.347.4110.

Nous encourageons les initiatives de ce genre partout au Québec !

mardi 9 septembre 2008

Existe-t-il une politique de réduction des risques en prison ? [de Association genevoise de réduction des risques liés aux drogues]

Le développement, depuis 15 ans, de la politique de réduction des risques (RDR) en France, porté par des associations de lutte contre le sida, de prise en charge des usagers de drogues, a connu un certain essor, lié à une prévention pragmatique et efficace du VIH, et à un militantisme des acteurs. L’inscription de la RDR dans la loi d’orientation de santé publique et l’institutionnalisation du dispositif avec la création des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) marquent une évolution et une reconnaissance de l’opportunité et de la légitimité de cette politique.

Il semble pourtant que, dans ce domaine comme dans d’autres, le lieu particulier et sensible de la détention ait été “oublié”. Dix ans après le rapport du Réseau de santé publique établi par J.Emmanuelli (Usage de drogues, sexualité, transmission du VIH, hépatites B et C et réduction des risques en prison à travers le monde), il n’existe, aujourd’hui, aucun véritable programme de RDR dans les prisons françaises ! Parmi les recommandations alors établies, plusieurs actions isolées ont été soit mises en place, soit développées par les équipes de terrain, faisant parfois l’objet de circulaires, textes, avis d’experts ou décrets pouvant soutenir le travail des praticiens. Ainsi, des avancées conséquentes ont été constatées quant à l’organisation des soins en matière de traitements de substitution en milieu carcéral.

L'article complet ici.