Communiqué de presse maintentant disponible!
Montréal, 27 août 2008 - Une coalition d’organisations prônant l’approche de la réduction des méfaits et préoccupée par la consommation de drogues par injection, à son tour, presse le ministre de la santé, M. Yves Bolduc d’implanter des sites d’injection supervisée pour répondre sans tarder aux multiples besoins de santé des usagers de drogues par injection (UDI). Action Séro Zéro, l’ADDICQ, l’Anonyme, Cactus Montréal, COCQ-Sida, Dopamine, GRIP Montréal, Plein Milieu, Point de repères, le RAPSIM et Spectre de rue, considèrent qu’il y a urgence compte tenu des données suivantes :
- quelques 23 000 utilisateurs de drogues par injection au Québec, dont 12 000 à Montréal sont à risque ou sont déjà infectés par l’Hépatite C et/ou le VIH;
- les nouveaux cas d’Hépatite C ont doublé chez les utilisateurs de drogues injectables à Montréal. Les nouveaux cas de VIH ont aussi augmenté. Ces épidémies « ne sont définitivement pas sous contrôle » selon la Direction de la santé publique (La Presse, 6 janvier 2008);
- sans oublier les abcès, les autres infections et les surdoses dont peuvent être victimes les UDI;
- il existe un consensus de l’Association Médicale Canadienne, de l’ONU Sida et de l’OMS basé sur des données probantes démontrant que de tels services de santé sont prometteurs (diminution des surdoses, diminution des seringues à la traîne, références rapides en désintoxication, etc.);
- « Même d’un point de vue économique, les sites d’injection sont rentables » selon la Dre Suzanne Brissette (Le Devoir, 20 août 2008).
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