Gabriel Béland
La Presse
Un centre d'injections supervisées pourrait ouvrir dès juin 2011 en plein centre-ville de Montréal, alors que le plus haut tribunal du pays se penche sur la légalité d'un lieu similaire à Vancouver.
Le groupe Cactus en a fait l'annonce lundi dans ses locaux, à un jet de pierre de l'UQAM, au coin des rues Sanguinet et Sainte-Catherine. L'organisme reçoit chaque année 25 000 visites de toxicomanes en quête de seringues stériles, du soutien d'infirmières ou d'un endroit chaud où parler.
Actuellement, il n'y a toutefois aucune injection sur les lieux. Si le projet de Cactus se concrétise, il s'agira du premier centre d'injections supervisées à Montréal. Les toxicomanes pourront se rendre dans les locaux actuels de Cactus avec leur propre drogue et se l'injecter au moyen de seringues stériles sous la supervision d'infirmières.
«Ce n'est pas parce que c'est dans l'air du temps qu'on va de l'avant avec ce projet, c'est parce qu'il y a urgence, a expliqué le président de Cactus, l'avocat Louis Letellier de Saint Just. Nous ne sommes plus à l'étape de faire des études de faisabilité.»
Selon M. Letellier de Saint Just, les centres d'injections supervisées réduisent les risques de surdose ainsi que de transmission du VIH et de l'hépatite C. Il estime qu'il faudrait idéalement trois centres de ce genre pour répondre aux besoins des quelque 20 000 usagers de drogues injectables que compte Montréal. «On en aurait besoin dans le Plateau, dans Hochelaga-Maisonneuve et ici, dans le centre-ville», a-t-il énuméré.
Pour l'instant, Cactus se concentre sur le centre-ville, où se situe son local. Jacques-Alain Lavallée, conseiller en planification à l'arrondissement de Ville-Marie, a expliqué lundi que l'organisme n'avait pas prévenu l'administration de ses intentions: «C'est certain qu'ils devront prendre le voisinage en considération. Mais je ne veux pas en dire davantage puisque ce projet est pour l'instant hypothétique. Cactus ne nous a pas encore contactés.»
Les yeux tournés vers la Cour suprême
L'annonce de Cactus survient alors que la Cour suprême s'apprête à se pencher sur la légalité d'un centre similaire à Vancouver. Le gouvernement fédéral cherche à faire fermer Insite, un centre d'injections supervisées ouvert en 2003. Insite argue que ses activités relèvent du domaine de la santé, donc d'une compétence provinciale, et qu'Ottawa n'a pas son mot à dire.
Des tribunaux de la Colombie-Britannique ont déjà donné raison deux fois à Insite. Le gouvernement fédéral a toutefois décidé de porter la cause devant la Cour suprême, laquelle l'entendra en avril prochain et pourrait rendre jugement avant la fin de 2011.
Invoquant un «flou juridique», Cactus n'entend pas attendre le jugement avant d'aller de l'avant. Son président rappelle que l'Institut national de santé publique du Québec a donné il y a plus d'un an son appui à l'idée d'offrir des services d'injection supervisée.
«Plusieurs études démontrent que les centres d'injections supervisées réduisent la transmission du VIH et les surdoses, explique Louis Letellier de Saint Just. On ne peut plus fermer les yeux.»
source: http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201011/29/01-4347488-un-site-dinjection-supervisee-a-montreal.php
mercredi 1 décembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
Centres d'injection supervisée en France
Récemment, l'actualité nous donnait un aperçu de la situation des SIS (services d'injection supervisée) en Europe.
Le débat est chaud en France et à Vienne sur les salles de consommation, aussi appelées dans certains médias français salles de shoot. ACT UP Paris ainsi que d'autres organismes interpellent la Ministre de la santé en France pour passer à l'action.
Quelques infos:
Le débat est chaud en France et à Vienne sur les salles de consommation, aussi appelées dans certains médias français salles de shoot. ACT UP Paris ainsi que d'autres organismes interpellent la Ministre de la santé en France pour passer à l'action.
Quelques infos:
- l'Institut national de la santé et de la recherche médicale en France a publié un avis d'expert : http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/expertises-collectives.
Voir le premier document : Réduction des risques chez les usagers de drogues. - Voir aussi : http://www.liberation.fr/societe/0101647963-conference-sur-le-sida-bachelot-reussit-son-operation-de-communication.
mercredi 25 août 2010
InSite, la GRC et le gouvernement Harper
Récemment, le magazine canadien Maclean's nous révélait de nouvelles informations entourant certaines études financées par la GRC qui cherchaient à discréditer le service d'injection supervisée InSite. Non seulement ces études n'ont rien démontré, mais encore, la GRC était prête à affirmer qu'un consensus se dégage des nombreuses études sur le sujet: les services d'injection supervisée ont un impact favorable et aucune étude rigoureuse n'a démontré un impact négatif (At the news conference, the RCMP would acknowledge “an extensive body of Canadian and international peer-reviewed research reporting the benefits of supervised injection sites and no objective peer-reviewed studies demonstrating harms.”)... jusqu'à ce qu'une consigne ne vienne interrompre la démarche.
Lien vers le premier article:
Lien vers le deuxième article:
Lien vers le premier article:
RCMP and the truth about safe injection sites.
The Mounties were set to publicly acknowledge the benefits of projects like the Insite facility. Then they backed away.
http://www2.macleans.ca/2010/08/20/injecting-truth/.
Lien vers le deuxième article:
The Harper government and the Insite flim-flam
http://www2.macleans.ca/2010/08/23/the-harper-government-and-the-insite-flim-flam/.
Libellés :
Revue de presse,
services d'injection supervisée
mardi 6 juillet 2010
Pour que les politiques sur les drogues soient fondées sur des preuves scientifiques...
* * * * * N'hésitez pas à faire circuler cette nouvelle! * * * * *
À l'aube de la XVIIIe conférence internationale sur le VIH/SIDA, qui se tiendra en Autriche du 18 au 23 juillet, une campagne mondiale vise à faire connaître et endosser la Déclaration de Vienne. Cette déclaration propose que les politiques en matière de drogues soient fondées sur les données probantes plutôt que sur toute autre base, incluant l’idéologie, par exemple.
Pour signer la Déclaration de Vienne, vous n'avez qu'à visiter le site officiel
http://www.ladeclarationdevienne.com. Vous y trouverez le texte intégral de la déclaration en chinois,
néerlandais, anglais, français, portugais, russe et espagnol, avec une liste des auteurs. Cette déclaration de deux pages s'appuie sur 28 rapports scientifiques documentant l'efficacité des approches de santé publique comme modèle pour les politiques reliées aux drogues ainsi que les conséquences négatives des approches qui criminalisent les consommateurs.
http://www.ladeclarationdevienne.com
« La Déclaration de Vienne est un énoncé qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. Nous invitons les scientifiques, les professionnels de la santé et le public à appuyer ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale. La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la Colombie-Britannique en VIH/SIDA. Pour lire la Déclaration, cliquez ici. »
Pour signer la Déclaration de Vienne, vous n'avez qu'à visiter le site officiel
http://www.ladeclarationdevienne.com. Vous y trouverez le texte intégral de la déclaration en chinois,
néerlandais, anglais, français, portugais, russe et espagnol, avec une liste des auteurs. Cette déclaration de deux pages s'appuie sur 28 rapports scientifiques documentant l'efficacité des approches de santé publique comme modèle pour les politiques reliées aux drogues ainsi que les conséquences négatives des approches qui criminalisent les consommateurs.
http://www.ladeclarationdevienne.com
« La Déclaration de Vienne est un énoncé qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. Nous invitons les scientifiques, les professionnels de la santé et le public à appuyer ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale. La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la Colombie-Britannique en VIH/SIDA. Pour lire la Déclaration, cliquez ici. »
vendredi 14 mai 2010
Dernière rencontre de la Coalition avant la pause estivale
La prochaine rencontre de la Coalition aura lieu le jeudi 20 mai 2010 de 13 h 30 à 15 h 30 au GRIP Montréal, 1212, boul. Saint-Joseph Est. L’ordre du jour et le PV suivront par courriel.
jeudi 13 mai 2010
Cinq idées à importer de Vancouver pour stimuler Montréal [Journal Metro]
Il y a quelques semaines, un article paru dans le journal Metro et portant sur l'organisation urbaine accordait une place importante aux sites d'injection supervisée.
MATHIAS MARCHALL'article complet se retrouve ici : http://www.journalmetro.com/linfo/article/496516--cinq-idees-a-importer-de-vancouver-pour-stimuler-montreal--page0.
MÉTRO
06 avril 2010 22:45
En se rendant à Vancouver pendant les Jeux olympiques, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, avait indiqué qu’il allait en profiter pour s’informer des initiatives vancouvéroises qui marchent en matière de transport en commun, d’urbanisme et de fiscalité. En voici cinq qui mériteraient d’être étudiées d’après notre journaliste, Mathias Marchal, qui revient de Vancouver.
1. Trolleybus avec porte-vélos: Vive le cocktail transports!
2. Des taxis hybrides
3. Aquabus, pour désengorgerles ponts
4. L’injection supervisée pour les toxicos
5. Revoir l’urbanisme pour dynamiser le centre-ville
Situé en plein cœur du centre-ville, le centre InSite permet depuis 2003 à environ 500 toxicomanes par jour de venir s’injecter leur drogue à l’intérieur de l’édifice, dans un objectif de réduction des méfaits (seringues qui traînent, morts par surdose…). Ils sont supervisés par des infirmières et des intervenants communautaires qui disposent aussi de chambres de sevrage pour ceux qui veulent s’en sortir.
L’endroit, que les conservateurs aimeraient bien fermer et dont certains observateurs estiment qu’il n’a pas changé grand-chose, fait néanmoins l’envie de plusieurs intervenants en toxicomanie montréalais. Ils peinent à convaincre les autorités. «Si, d’un côté scientifique, il est prouvé que c’est nécessaire, ce genre de centre ne fait pas gagner des élections», déclare Jean-Sébastien Fallu, de la Coalition réduction des méfaits.
Le groupe auquel il participe compte bien obtenir les fonds prévus pour une étude de faisabilité, mais un centre qui drainerait tous les toxicomanes au même endroit n’est pas forcément l’option envisagée, la répartition des 20 000 toxicomanes montréalais étant plus diffuse.
lundi 3 mai 2010
jeudi 15 avril 2010
Le lévamisole détecté comme contaminant dans la cocaïne au Québec
Le Journal de Montréal titrait dimanche dernier Cocaïne contaminée avec du vermifuge. La même nouvelle se retrouvait sur le site de CTV: Lethal mix of cocaine, anti-parasite drug hits Quebec streets. Après avoir été retrouvé aux Pays-Bas (An analysis of cocaine powder in the Netherlands: content and health hazards due to adulterants), aux États-Unis et dans l’ouest canadien, du lévamisole a été détecté dans le sang de huit québécois décédés et qui avaient consommé de la cocaïne parmi un échantillon de dix.
Qu’est-ce que le lévamisole?
C’est une molécule pharmaceutique utilisée dans le traitement des vers chez les animaux ainsi que chez les humains pour contrer la nausée ou parmi les médicaments de chimiothérapie (le lévamisole est non commercialisé au Canada).
Quelles peuvent être ses répercussions?
Le lévamisole peut entraîner une détérioration du système immunitaire pouvant être mortelle. Cette déterioriation est réversible mais peut nécessiter des traitements médicaux.
L’Institut national de santé publique du Québec a publié un guide pour les professionnels de la santé concernant la prise en charge d’un patient ayant consommé de la cocaïne coupée au lévamisole. Ce guide est disponible sous ce lien.
En novembre 2009, la Substance Abuse and Mental Health Services Administration des États-Unis a publié une alerte concernant les risques pouvant mettre la vie en danger à la suite de la consommation de cocaïne contaminée ou adultérée avec du lévamisole.
Bien que la présence de lévamisole dans la cocaïne semble être connue depuis 2002, son pourcentage est en augmentation. En effet, 70 % de la cocaïne illicite saisie et analysée par les autorités américaines en juillet 2009 contenait du lévamisole.
Au Canada, la présence de lévamisole dans la cocaïne et des cas d’agranulocytose ont également été rapportés.
Qu’est-ce que le lévamisole?
C’est une molécule pharmaceutique utilisée dans le traitement des vers chez les animaux ainsi que chez les humains pour contrer la nausée ou parmi les médicaments de chimiothérapie (le lévamisole est non commercialisé au Canada).
Quelles peuvent être ses répercussions?
Le lévamisole peut entraîner une détérioration du système immunitaire pouvant être mortelle. Cette déterioriation est réversible mais peut nécessiter des traitements médicaux.
L’Institut national de santé publique du Québec a publié un guide pour les professionnels de la santé concernant la prise en charge d’un patient ayant consommé de la cocaïne coupée au lévamisole. Ce guide est disponible sous ce lien.
lundi 12 avril 2010
Prochaine rencontre de la Coalition
Voici un rappel concernant la prochaine rencontre de la Coalition: elle aura lieu le mercredi 28 avril 2010, à Sidalys, au 3702 Sainte-Famille, de 13h30 à 16h00.
N'oubliez pas qu'il est possible de vous abonner au blogue de la Coalition en inscrivant votre adresse de courriel dans la case « abonnement » ci-contre. De cette façon, vous recevrez les nouvelles postées directement dans votre boîte de courriel.
N'hésitez pas à nous faire parvenir des nouvelles qui seraient intéressantes pour ce blogue à info (arobas) coalitionrdm (point) org.
Merci !
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Merci !
mercredi 31 mars 2010
Prochain BLITZ de récupération de seringues à la traîne
Comme à chaque printemps et automne, il est temps de faire un grand ménage et de ramasser les seringues à la traîne dans l'environnement. Le prochain BLITZ aura lieu le mercredi 14 avril 2010. Cette activité citoyenne permet de passer un moment agréable en s’impliquant pour améliorer notre milieu de vie. Une formation sur le ramassage sécuritaire sera fournie avant le départ.
Les détails sont sur l'affiche ci-haut (pour l'agrandir, il suffit de cliquer dessus). Au plaisir de vous y voir en grand nombre. Merci de faire circuler dans vos réseaux.
vendredi 26 mars 2010
Invitation à la 24e rencontre nationale des intervenants
Présentée par l'AITQ, cette 24e rencontre aura comme thème « Enjeux, limites et opportunités de la pratique en réduction des méfaits ». Cette journée de conférences s’adresse à tous ceux oeuvrant de près ou de loin auprès de la clientèle UDI.
Vous trouverez l’ordre du jour de la rencontre sous ce lien. Les intervenants et les organismes qui souhaitent mettre de la documentation à la disposition des participants de la rencontre seront invités à la déposer sur les tables prévues à cet effet. Si vous souhaitez toutefois présenter ou encore distribuer du matériel, veuillez nous contacter le plus rapidement possible. Réservez le plus tôt possible! Les places sont limitées!
Date : 11 mai 2010
Heure : À partir de 9 h
Lieu : Hôtel Sandman, 999 rue Sérigny, Longueuil (Métro Longueuil - Université de Sherbrooke)
Coût : Gratuit
Inscription : Avant le 27 avril 2010. Un maximum de 2 personnes par organisme est autorisé.
(Il sera possible d’en inscrire davantage si le nombre d’inscription le permet.)
Pour toute information ou pour obtenir le document pour l'inscription et la description des ateliers:
Alexandra Sofio, Responsable ITSS et Réduction des méfaits, AITQ
Courriel : toxico@aitq.com
Vous trouverez l’ordre du jour de la rencontre sous ce lien. Les intervenants et les organismes qui souhaitent mettre de la documentation à la disposition des participants de la rencontre seront invités à la déposer sur les tables prévues à cet effet. Si vous souhaitez toutefois présenter ou encore distribuer du matériel, veuillez nous contacter le plus rapidement possible. Réservez le plus tôt possible! Les places sont limitées!
Date : 11 mai 2010
Heure : À partir de 9 h
Lieu : Hôtel Sandman, 999 rue Sérigny, Longueuil (Métro Longueuil - Université de Sherbrooke)
Coût : Gratuit
Inscription : Avant le 27 avril 2010. Un maximum de 2 personnes par organisme est autorisé.
(Il sera possible d’en inscrire davantage si le nombre d’inscription le permet.)
Pour toute information ou pour obtenir le document pour l'inscription et la description des ateliers:
Alexandra Sofio, Responsable ITSS et Réduction des méfaits, AITQ
Courriel : toxico@aitq.com
lundi 22 mars 2010
Réduction de service en réduction des méfaits pour la ville de Québec
Le mois dernier, le site de la Société Radio-Canada nous rappellait la précarité des services offerts par les organismes communautaires...
Point de repères : En manque d'argent...
Le jeudi 18 février 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/18/006-point_de_repere.shtml
L'organisme Point de repère, qui prête assistance aux toxicomanes de Québec, pourrait être contraint de réduire ses services, faute de financement. L'organisme sollicite davantage de financement de l'Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale. En plus d'un programme de sevrage à la méthadone, les toxicomanes ont accès à des médecins et des infirmières, qui font du dépistage, traitent les infections et les maladies transmises sexuellement. Ce programme, qui vient en aide à des dizaines de personnes, coûte annuellement 90 000 dollars. L'agence octroie un peu plus de la moitié de cette somme à l'organisme. Un manque à gagner de 40 000 dollars. Les responsables de l'organisme craignent maintenant d'être forcés de revenir à la mission de base de Point de repère : distribuer des seringues et des cuillères propres. Déjà, les heures d'ouverture ont été revues à la baisse.
« On est dans une mauvaise position. Il faudra peut-être trancher. On ne peut quand même pas imprimer de l'argent », a ironisé le directeur général, Mario Gagnon.Quoi qu'il en soit, Mario Gagnon croit qu'il est encore possible d'obtenir un financement additionnel.
Point de repères : En manque d'argent...
Le jeudi 18 février 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/18/006-point_de_repere.shtml
L'organisme Point de repère, qui prête assistance aux toxicomanes de Québec, pourrait être contraint de réduire ses services, faute de financement. L'organisme sollicite davantage de financement de l'Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale. En plus d'un programme de sevrage à la méthadone, les toxicomanes ont accès à des médecins et des infirmières, qui font du dépistage, traitent les infections et les maladies transmises sexuellement. Ce programme, qui vient en aide à des dizaines de personnes, coûte annuellement 90 000 dollars. L'agence octroie un peu plus de la moitié de cette somme à l'organisme. Un manque à gagner de 40 000 dollars. Les responsables de l'organisme craignent maintenant d'être forcés de revenir à la mission de base de Point de repère : distribuer des seringues et des cuillères propres. Déjà, les heures d'ouverture ont été revues à la baisse.
« On est dans une mauvaise position. Il faudra peut-être trancher. On ne peut quand même pas imprimer de l'argent », a ironisé le directeur général, Mario Gagnon.Quoi qu'il en soit, Mario Gagnon croit qu'il est encore possible d'obtenir un financement additionnel.
vendredi 19 mars 2010
Prochaine rencontre de la Coalition
Bonjour chers membres de la Coalition,
Voici un rappel concernant la prochaine rencontre de la Coalition: elle aura lieu jeudi, le 25 mars 2010 de 13h30 à 16h aux bureaux de Sidalys (3702 Sainte-Famille).
À ne pas oublier :
- Renouvellement de votre adhésion;
- Commentaires sur le plan d’action;
- Montant contribué à la Coalition provenant de votre organisme.
L'ordre du jour proposé ainsi que d'autres documents ont été acheminés par courriel.
Merci !
lundi 8 mars 2010
World Failing to Do Enough to Curb HIV, Study Shows [source: Australian Associated Press]
Une étude publiée dans The Lancet « HIV Prevention, Treatment, and Care Services for People Who Inject Drugs: A Systematic Review of Global, Regional, and National Coverage » comparant le taux de prévalence du VIH dans un pays donné en lien avec la disponibilité d'un programme d'échange de seringues ou de traitement pour la dépendance aux opioïdes.
(03.01.10)::
by Danny Rose
HIV prevention and treatment service coverage for injecting drug users (IDUs) is too low in many countries to prevent transmission, a discrepancy that impacts infection rates at the local level, new research shows.
"Governments that have not made needle and syringe programs and opioid substitution available need to be convinced that these interventions are the most effective ways to stop HIV spreading among [IDUs], and to the wider community," said lead author Dr. Bradley Mathers of the University of New South Wales National Drug and Alcohol Research Center.
Australian health authorities distribute 213 clean needles per IDU each year, compared with 188 for the United Kingdom, 46 in Canada and 22 in the United States. In Russia, which has the second-largest IDU population after China, there is no methadone substitution. Other prevention measures among Russian IDUs are, similarly, virtually non-existent. HIV prevalence among Russian IDUs is 40 percent, versus just 1.5 percent among IDUs in Australia.
"Our high level of prevention in Australia has paid off with low levels of HIV infection among [IDUs] compared with countries with a similar level of injecting drug use," Mathers said.
Globally, just 8 percent of IDUs had access to a syringe exchange program last year, Mathers said. Coverage ranged from 100 percent in the Czech Republic and Ireland to less than 3 percent in China, Malaysia and Thailand. Opioid substitution therapy was available in only 70 of 151 countries with known IDU populations.
Only one of every 25 HIV-positive IDUs globally is receiving antiretroviral treatment. The worst treatment coverage was found in Kenya, Pakistan, and Russia.
The full report, "HIV Prevention, Treatment, and Care Services for People Who Inject Drugs: A Systematic Review of Global, Regional, and National Coverage," was published in The Lancet (2009;doi:10.1016/S0140-6736(10)60232-2).
(03.01.10)::
by Danny Rose
HIV prevention and treatment service coverage for injecting drug users (IDUs) is too low in many countries to prevent transmission, a discrepancy that impacts infection rates at the local level, new research shows.
"Governments that have not made needle and syringe programs and opioid substitution available need to be convinced that these interventions are the most effective ways to stop HIV spreading among [IDUs], and to the wider community," said lead author Dr. Bradley Mathers of the University of New South Wales National Drug and Alcohol Research Center.
Australian health authorities distribute 213 clean needles per IDU each year, compared with 188 for the United Kingdom, 46 in Canada and 22 in the United States. In Russia, which has the second-largest IDU population after China, there is no methadone substitution. Other prevention measures among Russian IDUs are, similarly, virtually non-existent. HIV prevalence among Russian IDUs is 40 percent, versus just 1.5 percent among IDUs in Australia.
"Our high level of prevention in Australia has paid off with low levels of HIV infection among [IDUs] compared with countries with a similar level of injecting drug use," Mathers said.
Globally, just 8 percent of IDUs had access to a syringe exchange program last year, Mathers said. Coverage ranged from 100 percent in the Czech Republic and Ireland to less than 3 percent in China, Malaysia and Thailand. Opioid substitution therapy was available in only 70 of 151 countries with known IDU populations.
Only one of every 25 HIV-positive IDUs globally is receiving antiretroviral treatment. The worst treatment coverage was found in Kenya, Pakistan, and Russia.
The full report, "HIV Prevention, Treatment, and Care Services for People Who Inject Drugs: A Systematic Review of Global, Regional, and National Coverage," was published in The Lancet (2009;doi:10.1016/S0140-6736(10)60232-2).
jeudi 25 février 2010
Le Danemark ouvre sa première clinique de distribution gratuite d'héroïne [source: AFP]
(AFP) – COPENHAGUE — Le Danemark a ouvert lundi à Copenhague sa première clinique de distribution gratuite d'héroïne sous surveillance médicale, après des années de débats, pour aider un noyau dur de toxicomanes très fortement dépendants.
Le royaume scandinave rejoint ainsi l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne qui ont avalisé la prescription médicalisée d'héroïne à un nombre restreint de personnes restées accrochées à cette substance en dépit de thérapies de substitution.[...]
"Notre objectif n'est pas de guérir les héroïnomanes, mais d'aider ceux qui ne peuvent se contenter de la seule méthadone en leur fournissant de l'héroïne propre, de leur éviter des maladies et de leur éviter de plonger dans la criminalité pour s'en procurer", a déclaré à l'AFP Inger Nielsen, médecin en charge de ce centre.[...]
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